Il y a quelques mois, F. a fait sa demande. Simple, au bord de la plage à la fin de jolies vacances en Andalousie, il a fait de ce moment un moment qui nous ressemble totalement. La surprise était totale. Nous en parlions pratiquement après chaque mariage auquel nous étions invités mais chaque fois je disais que je ne me sentais pas prête.
Le mariage, pour moi personnellement, c’est comme un grand saut dans une piscine : on en a très envie mais lorsqu’on est sur le ponton, tout d’un coup on se demande quelle idée nous a pris de se lancer là-dedans. Pas le choix : on ferme les yeux, on se pince le nez et on saute. J’avais peur de ce moment où je serais sur le ponton, à devoir sauter dans l’inconnu. Et finalement, F m’a mis sur ce ponton. Et main dans la main, on a sauté. Me voici future mariée.
Je dis « on » mais il s’agit très clairement de moi, ne nous leurrons pas. F est super peace lui, et pas parce qu’il ne fait rien : pas du tout ! Il cherche des prestataires de son côté pour les postes qui lui tiennent à coeur et donne toujours son avis honnête sur ce que je propose. Mais je sais que d’autres futures mariées passent ou sont passées par là, c’est pourquoi je me permet le « on ». Je me sens moins seule comme ça, tu vois 😉
La rencontre des familles
Pour pouvoir se lancer dans les préparatifs, il nous fallait passer une étape très importante : la rencontre de nos familles. Enfin, plutôt nos parents dans un premier temps. F et moi sommes ensemble depuis 5 ans mais comme mes parents habitent en France et ne rentrent que très rarement en Belgique ensemble, ils ne s’étaient encore jamais rencontrés.
Nous n’avons pas choisi de faire un truc de fou pour la rencontre : un resto simple, dans une brasserie près de chez nous très cosy avec un menu qui ravira tout le monde, offert par nous. Ce « offert par nous » a déjà donné le ton de l’organisation du mariage d’ailleurs : pour nos parents, il était inconcevable que nous payions. Heureusement, la voix de la sagesse de ma maman s’est fait entendre : « il faut pouvoir accepter ce qu’on nous offre », dit-elle très justement. Comme nous sommes tous les deux les ainés de la famille, nous sentons bien que ce mariage est aussi important pour nous que pour nos parents.
La recherche de la salle
Nous voici prêts à nous lancer dans la recherche du lieu pour pouvoir fixer une date, une vague idée de budget en tête et une organisation de la journée loin du mariage traditionnel : nous ne voulons pas de dîner assis. Nous ne sommes pas très fan des longs repas et nous voulons pouvoir papillonner librement entre nos invités. C’est pourquoi nous souhaitons opter pour un cocktail dinatoire. Voilà qui va nous permettre plus de flexibilité dans la recherche de la salle, mais nous savons que la recherche sera pleine de compromis !
Je te laisse ici, ce premier billet étant déjà bien assez long, et je te dis à très vite !