Qu’on ait un petit ou un gros budget, la robe de mariée est loin d’être quelque chose d’anodin pour la majorité des futures mariées. Je ne déroge pas à la règle…

Après avoir épluché les nouvelles collections de mes créatrices chouchou (Laure de Sagazan et Elise Hameau) et avoir réalisé qu’elles étaient toutes hors de ma portée, je me suis tout de même redirigée vers une boutique faisant du sur-mesure dans le même style. Je pensais que ce serait le meilleur moyen pour moi d’avoir une robe qui me convient à 100%.

Mon ressenti sur ce choix avant le mariage

J’écris cette partie de l’article à 10 jours du mariage, j’ai récupéré ma robe de mariée non sans stress (voir plus bas) et elle m’attend sagement dans sa housse. Je voudrais écrire mon ressenti ici sur le blog car si l’histoire se termine bien (ce que j’espère), je pense que l’état d’esprit dans lequel je suis aujourd’hui est tout de même révélateur des conséquences de mon choix.

Car à ce jour, je ne suis pas sûre d’avoir fait le meilleur choix en me dirigeant vers du sur-mesure. Pourquoi ? Car déjà, lors des essayages, tu vas essayer des prototypes. Que tu fasses un 38 ou un 48, il y a de bonnes chances que le prototype ne soit pas à ta taille si tu  te diriges vers des créations venant de France qui taillent très petit. Ensuite, tu vas vouloir modifier des choses que tu ne verras en application que lors du premier essayage ajustement. Il faut pouvoir se projeter.

Sur le moment, je n’ai pas trouvé ça stressant mais ça pourrait suffire à en stresser d’autres. Lorsque j’ai enfilé le proto de la robe qui est la mienne aujourd’hui, j’étais sûre de faire le bon choix. J’aimais le modèle, je voulais allonger les manches, changer le tissu pour aller vers une mousseline pure ultra-douce et choisir le modèle de dentelle qui me plaisait le plus. On a pris mes mesures, et lorsque c’était fait, j’ai payé les 50% d’acompte de la robe puis j’ai attendu 5 mois qu’elle soit fabriquée et livrée au magasin, à ma taille.

C’est là que j’ai déchanté. A ma taille, la robe était totalement différente du prototype qui était en fait un peu trop petit. Je ne reconnaissais pas ma silhouette, je ne me sentais pas à l’aise dans la robe, elle était encore trop longue et je me suis imaginée ne jamais réussir à marcher avec. Encore moins danser ! L’idée de me changer pour la soirée m’a même effleuré l’esprit…

J’étais seule avec la couturière lors de l’essayage ajustement, prenant cela comme une formalité, et c’était une erreur : il vaut mieux y aller accompagnée pour avoir des paires d’yeux supplémentaires pour indiquer les corrections. Heureusement je sais ce que je veux mais il s’est avéré que le tissu de ma robe avait un défaut et du coup j’ai paniqué et j’aurais aimé avoir quelqu’un avec moi pour me rassurer et vérifier que rien d’autre ne cloche sur la robe.

Avant l’essayage final de la robe avec les changements que j’ai demandé à la couturière, avec la styliste et accompagnée cette fois, j’étais hyper stressée. Est-ce que j’ai demandé assez de changements à la couturière ? Est-ce que la robe m’ira mieux ? Est-ce que je n’ai rien oublié ? Heureusement, je ne me suis pas trompée avec mes demandes de retouches. Mais je ne suis toujours pas convaincue à 100% de ma silhouette dans cette robe. Je m’attends à tiquer sur les photos en me trouvant « trop grosse ».

Ma robe pour le mariage civil (qui a lieu la veille) est une robe courte Laure de Sagazan que j’ai rachetée à une jeune mariée et que j’adore. C’était un moyen pour moi de pouvoir m’offrir une robe de cette créatrice que j’aime tant, et tomber sur ce modèle en seconde main n’était sûrement pas un hasard. Je l’ai essayée, directement j’ai su qu’elle m’allait, je n’ai rien dû retoucher, c’était une affaire rondement menée et classée. Mille fois plus rassurant que l’angoisse pour ma robe sur mesure du Jour J.

Mon ressenti sur ce choix après le mariage

Et voilà, je suis mariée. J’ai passé une journée formidable, le plus beau jour de ma vie, sans mentir ! J’ai reçu les photos, mais pas encore la vidéo. J’ai cependant assez d’éléments pour terminer mon article avec un beau happy ending : j’ai été hyper à l’aise dans ma robe du matin au soir, je n’ai eu que des compliments. J’adore les photos, je ne tique pas sur ma silhouette ni quoi que ce soit.

Conclusion

C’est un processus stressant. Entre les premiers essayages et l’essayage ajustement, il s’est passé quasi 5 mois sans stress. Je n’y pensais même pas. Mais après l’essayage ajustement j’ai passé une période très difficile, je n’en dormais plus…

Donc un conseil  si vous optez pour du sur-mesure : soyez accompagnées d’au moins une personne de confiance pour chaque étape. Pour la commande de la robe, si vous ne le faites pas le jour-même, comme ça vous pourrez encore la réessayer. Pour les essayages ajustement, super important ça. Biensûr pour l’essayage final.

Faites-vous aider de professionnel. Ma robe vient de chez Elsa Gary à Bruxelles, et Anne est une crème. Si j’avais fait l’essayage ajustement avec elle et non la couturière, je n’aurais pas eu tout ce stress inutile suite à la découverte du défaut de ma robe et la pression d’avoir demandé tous les changements nécessaires pour me sentir « moi » dans ma robe. C’est grâce à Anne que l’essayage final s’est si bien passé, que j’étais plus à l’aise dans ma robe que dans un pyjama, que je n’ai eu que des compliments et que je me trouve canon sur les photos (chose extrêmement rare).

J’espère que cet article t’aidera à faire ton choix et si tu as des questions, n’hésite pas à me contacter via le formulaire de contact !